POINTS, LIGNES ET PLANS

 

I.    Introduction   3

II.    Classification   3

II.1    Classification habituel  3

II.1.1    Les points  3

II.1.2    Les lignes et les plans  3

II.2    Sous classification   3

II.3    Classification de BOUVART  3

III.    Définition des repères ponctuels  4

III.1    Repères ponctuels sans le recours de l’imagerie  4

III.2    Repères ponctuels avec le recours de la téléradiographie  5

III.2.1    Les repères osseux   5

III.2.1.1    Points osseux médians anatomiques et définis 5

III.2.1.2    Points osseux latéraux, anatomiques et définis 6

III.2.1.3    Points construits et artéfacts 6

III.2.2    Les repères dentaires  7

IV.    Les plans d'orientation   7

IV.1    Historique  7

IV.2    Plan d'horizontalité  8

IV.2.1    Sans rapport avec la position naturel du crâne  8

IV.2.2    En rapport avec la position naturelle du crâne  8

IV.2.3    Application en ODF  9

V.    Les plans de référence  9

V.1    Définition   9

V.2    A direction sagittale  9

V.3    A direction verticale  10

VI.    Les plans de superposition   10

VI.1    Définition   10

VI.2    Superposition d'ensemble  10

VI.3    Superposition locale  11

VII.    La céphalométrie clinique  11

VII.1    Mensuration d'ensemble  11

VII.1.1    Le périmètre crânien   11

VII.1.2    L'indice céphalique de RETZIUS  11

VII.1.3    Les indices crâniens verticaux (crâne sec) 11

VII.1.4    L'indice facial total  12

VII.1.5    L'indice facial supérieur  12

VII.1.6    Analyse verticale du visage  12

VII.2    Mensurations régionales  12

VII.2.1    La région nasale  12

VII.2.2    La région de l'œil  12

VII.2.3    Région buccale  13

VII.2.4    Région de l'oreille  13

VII.3    Les lignes esthétiques  13

VII.3.1    RICKETTS  13

VII.3.2    STEINER  13

VII.3.3    BURSTONE  13

VIII.    La céphalométrie radiologique  14

VIII.1    Histoire  14

VIII.2    La céphalométrie du radiologue  14

 

 


I.    Introduction

-        La céphalométrie est une branche de la biométrie ;

-        Elle comprend la céphalométrie clinique et téléradiographique ;

-        BOUVART : "La céphalométrie comprend la mesure, la description, l’appréciation de la morphologie ainsi que les études des phénomènes de croissance du squelette cranio-faciale au moyen de ligne, d’angle, de plans décrit tout d’abord par les anthropologiste ainsi que sélectionné par les orthodontistes." ;

-        Ces points sont localisables sur la tête du patient : visuel ou palpation, mais nécessite aussi des clichés téléradiographiques.

II.    Classification

II.1    Classification habituel

II.1.1    Les points

1)     Un point anatomique ó à un repère anatomique précis (ex : N ou ENA, Is) ;

2)     Un point défini ne ó pas à un point anatomique et a besoin d’être précisé sur une région squelettique, cutané ou dentaire (ex : A, B, Pog, Ia) ;

3)     Un point construit ne ó pas aux 2 1er et doit être déterminé par une construction géométrique (ex : Xi) ;

4)     Un point correspondant à une image radiologique est lié à l’incidence (ex : Ar) ;

5)     Un point enregistré est considéré comme fixe et à partir duquel il est possible de faire une construction de superposition (ex : R).

II.1.2    Les lignes et les plans

-        Ils sont définis par 2 points (les plans par 3) ;

1)     Le plan de référence ó à un plan qui est sélectionné comme base pour prendre des mensurations linéaire ou angulaire (PHF) ;

2)     Le plan d’orientation ó au plan selon lequel le cliché a été réalisé. 1 cliché ó à 2 orientations (ex : plan de BOUVET = PSM et le plan de morsure molaire) ;

3)     Le plan de superposition ó au plan considéré comme stable et sur lequel on peut rapporter des points ou des structures non stable dont on veut étudier les déplacements.

II.2    Sous classification

-        Il existe des points :

o      cutanés (St) ;

o      osseux (ENA) ;

o      dentaires (Is)

-        Il existe des points :

o      médiaux (sur le PSM, sont impairs) ;

o      latéraux (sont pairs).

II.3    Classification de BOUVART

1)     Les repères IR ó à des repères anatomiques précis (on peut y classer certains points définis (Ia)) ;

2)     Les repères IR ó à des superlatifs : " … le plus … " dans la définition. Ce sont les points les plus extrêmes d’une structure. Ils demandent une orientation ;

3)     Les repères IIIR ó à des repères construits à partir des repères IR ou IIR ;

4)     Les repères artéfacts ó à la rencontre de 2 images radiologiques. Pour BOUVART, ils sont "aussi précis que la rencontre d’un fil électrique à la rencontre d’un nuage".

III.    Définition des repères ponctuels

III.1    Repères ponctuels sans le recours de l’imagerie

-        ó à des repères visuel ou à la palpation ;

-        Ils sont souvent précisés par le PHFcut : les 2 tragions et le point Or gauche ;

Tr

tragion

Point le plus haut du tragus.

Or

sous orbitaire

IZARD : perceptible au doigt à partir du repère correspondant au point le plus déclive du rebord inférieur de l’orbite. Mieux sur patients.

SIMON : ½(de la distance entre les 2 plis orbito-palpébraux parallèle au PSM passant et par la pupille). Mieux sur photographies.

St

stomion

Point de rencontre des 2 lèvres sur le PSM au niveau de la fente labiale.

Go

gonion

Point de rencontre du ramus et du corpus compris entre le point le plus reculé du plan mandibulaire (Me-tang mdblr) et le point le plus bas du plan ramal (tang ramus).

Gl

glabella

Point le plus saillant du front sur le PSM en orientation sur le PHF.

Gn

gnathion

Point le plus bas du menton sur le PSM. Il ó aussi au point Mc (menton cutané).

Pog

pogonion

Point le plus saillant du menton sur le PSM.

Na

nasion

Point de rencontre du PSM avec une tangente au bord supérieur des sillons orbito-palpébraux.

Opc

opisthocranion

Point postérieur déterminé par le plus grand diamètre à partir de la glabelle.

Sn

sous nasal ou sub-nasal

Point de jonction de la partie cutanée de la lèvre supérieure et de la cloison nasale.

Point le plus haut et le plus reculé de l’encoche naso-labiale à la limite supérieure de la lèvre supérieure.

Ve

vertex

Théoriquement sur le PSM. Point exocrânien le plus haut de la voûte.

Tr

trichion

Point le plus bas de la racine des cheveux sur le PSM.

Oph

ophryon

Point de rencontre avec le PSM d’une tangente au bord supérieur des sourcils.

Al

alare

Points les plus latéraux des ailes du nez.

Eu

euryon

Points les plus saillants latéralement de la tête (en globalité).

Li

labiale inferius

Point cutanéo-muqueux du liseré labial inférieur sur le PSM.

Ls

labiale supérius

Point cutanéo-muqueux du liseré labial supérieur sur le PSM.

Zy

zygion

Points les plus latéraux de la face.

Points les plus externes du contour latéral externe de l’arcade zygomatique.

Ch

cheilion

Points des commissures labiales.

 

III.2    Repères ponctuels avec le recours de la téléradiographie

III.2.1    Les repères osseux

III.2.1.1    Points osseux médians anatomiques et définis

Na ou N

nasion

Point le plus antérieur de la suture naso-frontale.

ENA ou ANS

Epine nasale antérieure

Pointe osseuse située à l’extrémité antérieure du plancher osseux.

Bon point pour les mesures du sens vertical mais mauvais pour le sagittal car croissance du nez notamment.

Pr

prosthion

Point le plus antérieur de la jonction alvéolo-maxillaire > entre les incisives médiales.

Point de rencontre de l’image vestibulaire de l’incisive médiale supérieure avec le rebord alvéolaire.

Id

infra dental

Point le plus antérieur de la jonction alvéolo-maxillaire < entre les incisives médiales.

Point de rencontre de l’image vestibulaire de l’incisive médiale inférieure avec le rebord alvéolaire.

A

sous-épineux ou sub-spinal

DOWNS : Point le plus déclive de l’image de la concavité alvéolaire supérieure en orientation de FRANCKFORT.

FERNEX et DELATTRE : Point le plus déclive sur le rebord alvéolaire supérieur par rapport à (ENA – Pr).

B

supra-mental ou sus-mentonnier

DOWNS : Point le plus déclive de l’image de la concavité alvéolaire inférieure en orientation de FRANCKFORT.

SASSOUNI : Point le plus déclive sur le rebord alvéolaire inférieur par rapport à (Id – Pog).

Pog

pogonion ou symphysion

Point le plus saillant de l’image de la symphyse en orientation de FRANCKFORT.

Me ou M

menton

Point le plus inférieur de l’image de la symphyse.

! BJORK l’appel gnathion.

DELAIRE : Point à l’intersection du contour mandibulaire et du rebord symphysaire interne.

Gn

gnathion

BRODIE : Point du contour symphysaire situé à égale distance du Pog et du Me.

DOWNS : Point à la rencontre de la bissectrice formée par le plan facial (Na – Pog) et le PMD (Me – tang bord inf de l’angle goniaque).

ENP ou PNS

Epine nasale postérieure

Point situé à l’extrémité postérieure du palais dur.

Ba

basion

Point le plus bas et le plus reculé du basi-occipital.

Point le plus antérieur du foramen magnum.

Op

opisthion

Point le plus postérieur du foramen magnum à la limite antérieure de l’écaille occipitale.

SO

suture sphéno-occipitale

Point le plus postérieur de l’image de la SSO. (utilisé dans l’analyse de MARGOLIS).

! de bien tracer cette suture sinon gros oubli.

Sph

Sphénoïdal ou éphyppion

Point saillant du tuberculum sellae sur le bord postérieur de la gouttière optique.

Br

bregma

Point le plus haut de l’image de la suture fronto-pariétale.

I

inion

Point le plus postérieur, le plus saillant de la protubérance occipitale.

Ge

genion

Point le plus postérieur de l’image de la symphyse mandibulaire au niveau des apophyses géni.

 

III.2.1.2    Points osseux latéraux, anatomiques et définis

Or

orbital

Point le plus bas du rebord de l’orifice orbitaire en orientation de FRANCKFORT.

! Le sinus passe au dessus : à ne pas confondre.

Po

porion

Point le plus haut du COE.

Souvent dure à voir.

TWEED : PO est à 4 mm au dessus du centre de l’olive.

GRABER : Point situé à 3 mm au dessus de l’olive elle-même.

Go

gonion

Point situé à égale distance du point le plus postérieur et inférieur de l’angle goniaque.

ES ou L (lingula)

Epine de Spix

Point à l’extrémité supérieure de la fente mandibulaire.

M

de ENLOW

Point situé au confluant des sutures naso-fronto-maxillaire.

Gle

glenion de BEAUREGAR

Point le plus déclive de l’image de la cavité glénoïde.

Bo

Bolton de BROADBENT

Point le plus haut, le plus déclive de l’image de la concavité située derrière les condyles occipitaux.

Pour certains, point à mi-distance du Ba et de l’Op (point construit).

Pa ou No

pré-angulaire ou notch

De l’analyse de BIMLER mais aussi dans les superposition locale mandibulaire de DELAIRE.

 

III.2.1.3    Points construits et artéfacts

S

sella

BRODIE : Point situé à 5 mm au dessus du point le plus bas de la selle turcique. ( ! varie en fonction de la taille de la selle).

BJORK : Point situé au milieu du plus grand diamètre de la selle puis à partir du tuberculum sellae.

Définition courante : centre du plus petit cercle traçable tangentiellement  au rebord interne de la selle.

Ar

articulare

Point de rencontre de l’image du bord postérieur du ramus avec la face exocrânienne du clivus occipital.

SE

sphéno-éthmoïdale d’ENLOW

ENLOW : Point anatomique le plus haut de la suture SE situé sur le PSM (dure à trouver).

ENLOW : Point médian du petit segment déterminé par l’image des grandes ailes du sphénoïde sur l’image de la face endocrânienne sphéno-éthmoïdale.

Tc ou C

Tête du condyle ou capitulare de BIMLER

Centre de l’image de la tête condylienne mandibulaire.

D

de STEINER

Point central symphysaire, centre de l’image de la base symphysaire.

Xi

de RICKETTS

R1 : Point le plus postérieur de la partie antérieure du ramus en orientation de FRANCKFORT.

R2 : Intersection d’une parallèle au PHF passant par R1 et par la partie postérieure du ramus.

R3 : Intersection d’une perpendiculaire au PHF passant par le point le plus inférieure de l’échancrure mandibulaire.

R4 : Intersection d’une perpendiculaire au PHF passant par R3 et par le bord inférieur de la mandibule.

 

III.2.2    Les repères dentaires

Is

Incisif supérieur ou dentalé supérieur

Point anatomique. Extrémité de la couronne de l’incisive maxillaire.

ii

Incisif inférieur ou dentalé inférieur

Point anatomique. Extrémité de al couronne de l’incisive mandibulaire.

Ia

 

Point défini. Apex de l’incisive supérieure.

ia

 

Point défini. Apex de l’incisive inférieure.

H

hypomochlion

Point construit. Point situé à la jonction du 1/3 moyen et du 1/3 apical à la racine des dents.

alpha

de BOUVET

Angle antérieur de la M1 < avec le PMB.

Si il existe des crochets => méthode impossible.

bêta

de BOUVET

Angle antérieur de la M1 < avec le PMB.

Si il existe des crochets => méthode impossible.

 

IV.    Les plans d'orientation

IV.1    Historique

-        Le plan de CAMPER (1750);

o      milieu (CAE – ENA) sur crâne sec ;

o      (CAE – bord inférieur des narines) sur vivant ;

-        L'angle facial (1968) : (sous le nez – COE) ;

-        Plan de BAER :

o      qui suit la direction de l'os zygomatique, tangent au point le plus proéminent de l'os frontal ;

-        SCHAFFAUSSEN : il n'existe pas d'orientation constante pour tous les crânes. Chacun a son orientation propre ;

-        Il existe des plans en rapport avec la position naturel du crâne et d'autres non (notion ou pas de physiologie).

-        Plan de FRANCKFORT (1884) : les anthropologues décident ce plan ou plan auriculo-orbitaire au CAE – base orbite (de ???) puis pt le plus haut du CAE : Po puis clinoïde, tragion et pt sous orbitaire puis Po et Or ;

IV.2    Plan d'horizontalité

IV.2.1    Sans rapport avec la position naturel du crâne

-        Plan de DAUBENTON (18ème siècle):

o      But zoologique ;

o      Pour déterminer l'orientation, utilise la situation du trou occipital ;

o      (Op – Or).

-        Ligne de Charles BELL : (Ba – bord supérieur de l'orbite) ;

-        Ligne (Ba – Or) ;

-        HUXLEY : plan (Na – Ba) ;

-        Plan de BLOUMENBAR (1800) :

o      plan de la table sur lequel on pose le crâne sec sans la mandibule ;

-        Plan de WIRCHOW et WELKER : Ba – Pr (très important en anthropologie).

IV.2.2    En rapport avec la position naturelle du crâne

-        Certains : esthétique du port de la tête ;

-        D'autres : physiologique (vision, …) ;

-        L'horizontal de HAMY : (Gl – Lambda) ;

-        Plan de CAMPER : (COE – bord inférieur des narines) : plutôt esthétique ;

-        L'horizontal de LAHAYE : sur l'axe même de l'arcade zygomatique (mais trop court = variation de direction +++) ;

-        MERCKEL : centre du trou auditif au bord inférieur de l'orbite ;

-        1882 : internationalisation par le PHF : (Po droit et gauche – point orbital gauche) ;

-        La verticale de Charles BELL :

o      crâne en équilibre sur la colonne vertébrale ;

o      => ligne horizontale perpendiculaire sur la verticale (purement théorique).

-        BARCLAY :

o      plan de mastication ;

o      occlusion des mâchoires sur un mince plan résistant ;

o      l'homme doit manger la tête horizontale sur la colonne vertébrale ;

o      = attitude la plus favorable pour résister aux chocs ;

-        ANDERSEN :

o      (Tr – Sn) (tragion : point le plus haut du tragus) ;

o      plan très important car presque toujours parallèle au plan de morsure molaire ;

-        BEAUREGARDT et WENDEL WYLLIE :

o      (sommet du condyle – point le plus bas du rebord orbitaire externe) ;

o      mais ce n’est pas la position naturelle de la tête ;

-        Plan horizontal de SPIX :

o      est devenu le plan alvéolo-condylien de BROCA (1873) ;

o      repris par SASSOUNI, CARBANIS (centre cornée, nerf optique, chiasma // au plan de BROCA) ;

o      tangent à la face inférieure des 2 condyles occipitaux et au point médian le plus déclive du rebord alvéolaire supérieur ;

o      = plan de vision.

-        Plan vestibulaire (1911) :

o      GIRARD (ORL) détermine ce plan défini par les canaux ½ circulaires latéraux ;

o      chacun présentent un centre et en les joignants transversalement on obtient l'axe vestibulaire ;

o      rôle de recueillir l'orientation de la tête par rapport au corps ;

o      il est indépendant du crâne et de la face ;

o      tous les vertébrés à mâchoires le possèdent ;

o      donne la notion de gravitation qui demeure constant avec l'évolution.

IV.2.3    Application en ODF

-        LANGLADE : le plan d'orientation est celui qui permet de retrouver la même position de la tête dans les différentes incidences radiographiques ;

-        Les orthodontistes recherchent des plans physiologiques ;

-        Le PHF est :

o      critiquable pas la position habituelle de la tête, très variable ;

o      intérêt : souvent parallèle au plan palatin et grossièrement tangent au condyle mandibulaire ;

o      utilisé en orientation et en référence.

-        Le plan neuro-occulaire (notion introduite par BROCA) :

o      patient regarde ses yeux dans le miroir ;

o      critiqué par LOREILLE (mobilité des yeux dans les orbites) ;

o      => on utilise (Om (orbite moyenne) = ½[orbite supérieur – orbite inférieur]) – TO (trou optique)) ;

o      qui est utilisé en radiologie pour scanner et IRM.

-        PMB :

o      ligne d'occlusion droit et gauche passe par 6, 5, 4 ou 6, V, IV ;

o      = plan d'orientation purement dentaire (mais c'est ce qu'on cherche !!).

-        Le plan orbito-méatal : milieu des COE et l'angle externe des orbites (radiologiques).

V.    Les plans de référence

V.1    Définition

-        dont on se réfère pour les mensurations céphalométrique.

V.2    A direction sagittale

-        PHF : (Po – Or) ;

-        Ligne bi-spinal : (ENP – ENA) ;

-        Ligne palatine de SCHWARTZ : (ENA – sommet de l'image de la convexité formé par l'union du voile et du palais dur) ;

-        Le plan de KROGMAN : passe par Na et est parallèle au PHF ;

-        Le plan de MARGOLIS : Na – sommet de SSO ;

-        La ligne de BJORK : (Na – Ar) ;

-        Le plan mandibulaire de DOWNS : (Me – tangente à la région goniaque) (Me = point le plus inférieur) ;

-        Le plan mandibulaire de STEINER : (Go – Gn) ;

-        Le plan mandibulaire de BIMLER et repris par DELAIRE : (Me – Pa) (Me = intersection rebord inférieur de la mandibule et contour interne de la symphyse) ;

-        La ligne qui coupe le milieu de recouvrement des 6 et des 1 (pour le calcul de l'AoBo) ;

-        Le plan de morsure de BOUVET : 6, 5, 4 ou 6, V, IV (pour le calcul de alpha et bêta) ;

-        Le plan occlusal de RICKETTS : 6 et 4 ou 6 et 3 ;

-        Le plan occlusal de BJORK : Ols et Oli ;

-        Le plan occlusal de SASOUNI : (M – Z) (M = milieu de recouvrement des cuspides mésio-vestibulaires et Z = ½(alpha – bêta) (alpha = ½(ENA – Pog) et bêta = ½(A – B)).

V.3    A direction verticale

-        le plan de SIMON : passe par Orcut et perpendiculaire au PHF = le plan frontal postérieur ;

-        le plan d'IZARD : passe par Gl et perpendiculaire au PHF = le plan frontal antérieur ;

-        ces 2 plans => cis- ortho- ou trans-frontal ;

-        La ligne esthétique de RICKETTS : (½(aile du nez) – Pogcut) pour pro- rétrochéilie en fonction de l'âge ;

-        Ligne facial de DOWNS : (Na – Pog) ;

-        Le plan ramal : tangente au bord des condyles mandibulaires et région goniaque ;

-        La ligne ramal de BJORK : passe par Ar et région goniaque ;

-        Les axes dentaires.

VI.    Les plans de superposition

VI.1    Définition

-        considéré comme stable et auquel on va superposer des points et des structures au cours du déplacement, au cours du traitement ou au cours de la croissance ;

-        il existe 2 types :

o      d'ensemble : mouvement progressif des différentes structures faciales ;

o      locale : but est de montrer les variations au sein même des structures données.

VI.2    Superposition d'ensemble

-        la ligne de DE COSTER :

o      lèvre antérieure de la selle turcique ;

o      passe entre les apophyses clinoïdes antérieures ;

o      sur le limbus, le planum ;

o      passe par le trou borgne et se continue par la ligne la plus externe qui longe le sinus frontal ;

o      pour lui, c'est une ligne héréditaire, fixe et stable à partir de 7 ans.

-        le PHF : critiqué car il varie au cours de la croissance ;

-        la ligne (S – N) de STEINER : court-circuite les points latéraux et donc les mouvements parasites ;

-        la ligne (Na – Ba) ;

-        le plan vestibulaire.

VI.3    Superposition locale

-        le plan palatin :

o      (ENP – ENA) avec ENA ou NP (BOUVET) enregistré ;

o      pour étudier les mouvements dentaires, … ;

-        la ligne ptérygoïdienne (FENART et redéfinie par THILLOY) : suit le grand axe de la fente ptérygo-maxillaire ;

-        le compas ptérygo-clivien (THILLOY et BLOQUEL) : constant au cours de la croissance ;

-        le plan mandibulaire.

VII.    La céphalométrie clinique

VII.1    Mensuration d'ensemble

VII.1.1    Le périmètre crânien

-        au dessus des rebords orbitaires externes et de l'occiput :

o      paramètre de routine en pédiatrie ;

o      vers 9 – 10 ans : +/- 52 cm ;

o      à partir de 5 ans : plus lent et ó à l'augmentation de l'épaisseur des tables osseuses.

VII.1.2    L'indice céphalique de RETZIUS

-         =

·       dolichocéphale < 76 ;

·       76 < mesocéphale < 81 ;

·       81 < brachycéphale.

VII.1.3    Les indices crâniens verticaux (crâne sec)

-         =

·       tapéinocéphale < 70 ;                        peu élevé

·       70 < météinocéphale < 75 ;

·       75 < acrocéphale ;                             haut

-         =

·       chamaecéphale < 92 ;            rempant, à terre

·       92 < orthocéphale < 98 ;

·       98 < hypsicéphale ;                           hauteur

VII.1.4    L'indice facial total

-         =

·       euryprosope < 84 ;                            large, visage (= faux)

·       84 < mesoprosope < 88 ;

·       84 < leptoprosope ;                           étroit

VII.1.5    L'indice facial supérieur

-        -  =

·       eurène < 50 ;

·       50 < mésène < 55 ;

·       55 < leptène ;

·       rare d'utilisation.

VII.1.6    Analyse verticale du visage

-        BRODIE : [Tr – Oph] = [Oph – Sn] = [Sn – Gn].

VII.2    Mensurations régionales

VII.2.1    La région nasale

1)     Angle du profil nasal :

a.      Direction générale du dos du nez avec (Gl – Pog) (angle inférieur) : 25 < < 40 ;

2)     Angle du profil labial :

a.      direction générale de la base du nez et direction générale de la lèvre supérieure :

                                                    i.     homme = 90° ;

                                                  ii.     femme = 100° ;

                                                iii.     clinique : si ouvert => pas de recul incisivo-canin.

3)     Indice nasal :

a.       =

a.      leptorhinien < 70 ;

b.     70 < mesorhinien < 85 ;

c.      85 < platyrhinien ;

d.     largeur s'accroît avec l'âge ;

e.      surtout chez l'homme.

VII.2.2    La région de l'œil

1)     Indice orbitaire :

a.       =

                                                                                                                i.     chamaeconque < 76 ;

                                                                                                              ii.     76 < mesoconque < 85 ;

                                                                                                            iii.     85 < hypsoconque ;

b.     [intercanthale externe] = 100 à 110 mm ;

c.      [intercanthale interne] = 30 mm (CROUZON et APERT : hypertélorisme) ;

d.     angle entre (canthus interne – canthus externe)(horizontal selon le PHF :

                                                                                                                i.     0 < < 10 ;

                                                                                                              ii.     0 pour anti-mongoloïde ;

                                                                                                            iii.     10 pour mongoloïde ;

                                                                                                            iv.     ! bride peu fausser le tout.

VII.2.3    Région buccale

1)     Hauteur de l'étage buccal (BROADBENT) :

a.      [Sn – Ch] = 1/3 supérieur ;

b.     [Ch – Gn] = 2/3 inférieur.

2)     ou bien :

a.      [Sn – Li] = ½ supérieur ;

b.     [Li – Gn] = ½ inférieur.

3)     Largeur des lèvres (RICKETTS) :

a.      [Al – Al] < [Ch – Ch] < [inter-pupillaire].

4)     Indice buccal :

a.       = 35 < < 45.

VII.2.4    Région de l'oreille

-        Degré d'adhérence de l'oreille vue à midi :

o      > à 60° : décollée ;

o      < à 30° : adhérente.

VII.3    Les lignes esthétiques

VII.3.1    RICKETTS

-        ligne E : (Pog – Pr) ;

-        il existe différentes mesures en fonction de l'âge du patient.

VII.3.2    STEINER

-        ligne (Pog – milieu de la base du nez).

VII.3.3    BURSTONE

-        ligne (Pog – Sn) ;

-        plus postérieure aux deux autres ;

-        => lèvres protrusives par rapport à cette ligne avec un couloir de tolérance.

VIII.    La céphalométrie radiologique

VIII.1    Histoire

-        CARREA (1926) : projection conique à orthogonale :

o      en éloignant la [source – objet] ;

o      en rapprochant la [objet – film] ;

-        BROADBENT (1931) : reproductibilité des clichés, standardisation.

VIII.2    La céphalométrie du radiologue

1)     Repère de l'impression basilaire :

a.      Ligne de CHAMBERLAIN : (ENP – Op) :

                                                                                                                i.     Od : 1 à 2 mm sous cette ligne ;

                                                                                                              ii.     Si au dessus => empreinte basilaire.

2)     Ouverture basicrânienne :

a.      (SNBa) ;

b.     angle de VIRCHOW :

                                                    i.     (N-Ts-Ba) ;

                                                  ii.     un peu plus ouvert que NSBa ;

                                                iii.     met en évidence des problèmes de platibasie (maladie de PAGET, insuffisance hypophysaire).

3)     Mesure du crâne :

a.      AUSTIN et GOODING :

                                                    i.     Somme (largeur + hauteur + longueur entre les tables internes) ;

                                                  ii.     A 5 ans : +/- 470 +/- 37 mm.

b.     Epaisseur de la voûte au Lambda :

                                                    i.     A 10 ans : +/- 7 mm.

4)     Dimension de la selle turcique :

a.      SILVERMANN :

                                                    i.     Référence avec des tables ;

                                                  ii.     [diamètre sagittal de la selle] et [hauteur de la selle] rapportées aux tables.

b.     index sellaire de MARTINEZFARINAS :

                                                    i.      ;

                                                  ii.     fin de croissance, indice +/- 6 ;

                                                iii.     > à 8 : tumeur hypophysaire.