LA MASTICATION
III. La
maturation de la fonction masticatrice
III.1 Avant
l’éruption dentaire
III.2 A
l’éruption des incisives lactéales
III.3 Neurogenèse
de la mastication
V.1 Place
de la mastication dans l’ontogenèse de la face
V.1.1 Son
action sur les bases osseuses
V.1.2 Son
action sur les muscles
V.1.3 Son
action sur les dents
- ó à la conduite motrice consistant au fractionnement et à l’insalivation des aliments ;
- ó à des modifications mécaniques dentaires et chimiques salivaires pour constituer le bol alimentaire ;
- ó au 1er temps de la nutrition et de la digestion.
Elle met en jeu :
- La mandibule, le maxillaire et la base du crâne ;
- Les arcades dentaires : rôle de trituration, déchirement et incision ;
- La salive : rôle de lubrifiant des aliments, de protection des muqueuses, antibactérien, digestif mineur ;
- Le SNM :
o Les muscles masticateurs pour la mastication ;
o La musculature péri-orale et la langue pour le brassage et le positionnement alterné droit et gauche du bol alimentaire ;
o Le système sensitivo-sensoriel bucco-lingual pour la synchronisation des mouvements ;
o Le système proprioceptif des muscles, des ATM, du desmodonte pour la synchronisation.
- Il existe des mouvements pré-masticatoires surtout verticaux mais aussi sagittaux (lors de la tétée).
- La mastication rentre en scène ;
- Elle se développe progressivement avec les phénomènes de dentition et le passage d’une alimentation molle à une alimentation liquide ;
- Avec l’établissement des rapports occlusaux, un équilibre occluso-articulaire se met en place et la cavité glénoïde s’approfondie ;
- La mastication est bien établie quand toutes les dents lactéales sont en place.
- Depuis les travaux de SHERRINGTON, l’activité réflexe a longtemps été considérée comme la base du mécanisme de la mastication : les pressions exercées par l’aliment sur les récepteurs périphériques de la gencive, du palais et du parodonte provoque un réflexe d’ouverture qui, en raison de l’étirement des muscles élévateurs, est immédiatement suivi d’un réflexe de fermeture ;
- Cependant, la suppression expérimentale du niveau cortical chez l’animal montre la persistance de phases de mastication ;
- En fait, il existe un générateur central du rythme sous la forme d’un réseau neuronique situé dans la formation réticulée. Ce centre est en relation avec les centres supérieurs dont le cortex mais aussi avec les mécanismes périphériques susceptibles de modifier le rythme masticatoire par l’adaptation aux conditions extérieures.
- Il existe 4 phases :
o Préparatoire : abaissement du point incisif ;
o Contact avec le bol alimentaire ;
o Ecrasement : contraction musculaire isotonique ;
o Broiement.
- GASPARD : le cycle débute et finit en OIM ;
- Normalement, il existe une pause en OIM (20 % du temps total du cycle) mais si les contacts occlusaux sont non stables, cette pause disparaît => douleurs musculaires par désynchronisation musculaire ;
- La durée du cycle est d’environ 1 seconde.
- Nécessité d’une finition correcte de fin de traitement pour assurer la stabilité occlusale :
o Protection canine ou protection de groupe ;
- => évite les troubles de mastication qui peuvent avoir des conséquences sur les ATM et sur le parodonte.