lA DDM : Evaluation et consequences therapeutiques

 

I.    Définition et généralités  3

I.1    Définition   3

I.2    Classification   3

I.2.1    Par excès ou par défaut  3

I.2.2    En fonction de la localisation (MERRIFIELD) 3

I.2.3    En fonction de l’étiologie (CHATEAU) 3

I.2.4    En fonction de la chronologie (SCHWARTZ) 3

I.2.5    En fonction de la dysmorphose associée  3

II.    ETIOLOGIES  3

II.1    Discordance de croissance osseuse et de croissance dentaire (CAUHEPE) 3

II.2    Facteurs pathologiques  4

II.3    Facteurs neuro-musculaires  4

II.4    Facteurs environnementaux  4

II.5    Facteurs iatrogènes  4

III.    Evaluation de la DDM   4

III.1    Evaluation clinique de la DDM   4

III.1.1    La microdontie relative  4

III.1.2    La macrodontie relative  5

III.1.2.1    Signes clinique exobuccaux  5

III.1.2.2    Signes endobuccaux  5

III.1.2.3    Signes occlusaux  6

III.1.2.4    DDM et rapports dentaires 6

III.2    Evaluation radiologique de la DDM   6

III.2.1    Norma Latéralis  6

III.2.1.1    Qualitatif 6

III.2.1.2    Quantitatif 7

III.2.2    Latéral oblique de 25° 7

III.2.3    Latéral oblique 18° et 25° de roulis  7

III.2.4    Les clichés RA  7

III.2.5    La panoramique  7

III.2.6    Radiographie du poignet  7

III.3    Etude des moulages  7

III.4    Diagnostic différentiel  8

IV.    Conséquences thérapeutiques de la DDM   8

IV.1    Objectif de traitement de la DDM : 8

IV.2    Principes de traitement  8

IV.3    La décision thérapeutique  8

IV.3.1    Facteurs quantitatifs  9

IV.3.2    Facteurs qualitatifs  9

IV.4    Les moyens thérapeutiques  10

IV.4.1    Les traitements préventifs  10

IV.4.2    Les traitements orthodontiques  10

IV.4.3    Les extractions  10

IV.5    Séquences de traitements  11

V.    Pronostic   12

V.1    Sans traitement  12

V.2    Avec traitement  12

VI.    Conclusion   12

 


I.    Définition et généralités

I.1    Définition

-        Disproportion entre la dimension des dents et la dimension des maxillaires ;

-        Elle se décrit sous les formes de microdontie te de macrodontie relative.

I.2    Classification

I.2.1    Par excès ou par défaut

I.2.2    En fonction de la localisation (MERRIFIELD)

-        Antérieure ;

-        Latérale ;

-        Postérieure.

I.2.3    En fonction de l’étiologie (CHATEAU)

1)     Macrodontie relative typique : denture globalement trop grosse pour des maxillaires normaux ;

2)     Macrodontie à prédominance incisive : l’excès de dimension MD concerne le groupe incisivo-canin ;

3)     Endognathie constitutionnelle : le maxillaire est trop étroit pour une denture normale ;

4)     Brachygnathie relative : la dent la plus distale qui évolue provoque une pression mésiale => DDM.

I.2.4    En fonction de la chronologie (SCHWARTZ)

·       Encombrement type I : d’origine génétique ;

·         Encombrement type II : d’origine environnementale (perte prématurée d’une lactéale, conséquence du Lee Way) ;

·       Encombrement type III :

-        croissance squelettique tardive => encombrement incisif ;

-        évolution de M3 => encombrement ;

-        augmentation de la tonicité labiale post-pubertaire.

I.2.5    En fonction de la dysmorphose associée

-        Basale (cl. I, II et III de BALLARD) ;

-        Alvéolaire (pro- rétro- endo- exo-alvéolies qui aggravent ou masquent la DDM) ;

-        Dentaire (inclusion, agénésies, malpositions, …).

II.    ETIOLOGIES

II.1    Discordance de croissance osseuse et de croissance dentaire (CAUHEPE)

1)     indépendance phylogénique ;

2)     indépendance génétique : pas de relation entre gènes codant pour la dimension maxillaires et la dimension des dents => possibilité de mécanismes d’hérédité croisée ;

3)     indépendance embryologique : origine histologique différente. Apparition asynchrone ;

4)     indépendance ontogénique :

-        croissance dentaire dépend de l’hérédité ;

-        croissance osseuse dépend des fonctions.

-        Rotation mandibulaire antérieure : tendance incisives < à buter sur incisives > => encombrement incisives < ;

-        Rotation mandibulaire postérieure : orientation et/ou éruption plus postérieure des incisives <.

II.2    Facteurs pathologiques

-    Peuvent entraîner une diminution de taille des arcades :

1)     carences vitaminiques ;

2)     troubles endocriniens ;

3)     infections locales (caries, infection péri-apex, …) ;

4)     traumatismes ;

II.3    Facteurs neuro-musculaires

-    Forces linguo-labio-juguale => croissance sagittale, croissance transversale ;

-    Muscles abaisseurs et élévateurs => croissance verticale ;

-    ó La direction de croissance (et la situation) est soumises aux fonctions oro-faciales.

II.4    Facteurs environnementaux

-    L’environnement familial, socioculturel, écologique (régime alimentaire, …).

II.5    Facteurs iatrogènes

-    Encombrement postérieur crée par FEO ;

-    Ancrage mal contrôlé ;

-    Extraction prématurée ;

-   

III.    Evaluation de la DDM

-    Elle est qualitative et quantitative ;

-    Elle repose sur des critères :

-        Cliniques ;

-        Radiologique ;

-        Céphalométrique.

III.1    Evaluation clinique de la DDM

III.1.1    La microdontie relative

-    Nombreux diastèmes ;

-    Dents de petites tailles ;

-    Dents souvent en rotation (secteurs latéraux) ;

-    Dès le stade de denture temporaire.

III.1.2    La macrodontie relative

III.1.2.1    Signes clinique exobuccaux

-    Rapports entre les incisives et les lèvres : pro- retro- bipro – biretro-chéilie, béance labiale, contracture musculaires.

III.1.2.2    Signes endobuccaux

·       En denture temporaire :

·       Insuffisance ou absence de diastèmes dans la région incisivo-canine ;

·       Signes souvent peu frappants ;

·       Signes d’appel.

·       En phase de constitution de denture mixte région postérieure :

·       Diastème insuffisant après la chute lactéale ;

·       M1 évolue en mésioversion dans la face distale de V ;

·       Expulsion de 2 lactéales à l’éruption d’une définitive.

·       En phase de constitution de denture mixte région antérieure :

Secteur incisif :

·       Incisives occupent la plus grande partie de l’espace inter-canin ;

·       Evolution des 2 en position ou version linguale ou palatine par rapport à la 1 ;

·       Incisives en éventail ;

·       Rhizalyse prématurée des 2 par la 3. (sur ??)

Secteur canin :

·       Persistance de III + encombrement incisif + dénudation radiculaire de l'incisive la plus vestibulaire ;

·       Expulsion unilatérale d’une III + encombrement + réduit + déviation des milieux inter-incisifs ;

·       Expulsion de 2 III sans encombrement mais diminution ou disparition de l’espace nécessaire aux 3.

·       En denture mixte stable :

·       Les 4 incisives occupent la place des 3 ;

·       Chevauchement, rotations, … des 4 incisives = signes de DDM.

·       En denture adulte jeune :

·       Evolution en version ou rotation ;

·       Inclusion des C ;

·       Enclavement ;

·       Encombrement IC ;

·       Dénudations ;

·       Facettes d’abrasion ;

·       SPEE accentuée.

·       En denture adulte :

·       Encombrement de classification III de SCHWARTZ ;

·       Inclusions, enclavements des M3.

III.1.2.3    Signes occlusaux

·       Déviations des centres ;

·       Prématurités occlusales ;

·       Déviation du chemin de fermeture ;

·       Modifications des rapports sagittaux de cl. II et III ;

·       Encombrements +/- marqués selon la profondeur de SPEE.

III.1.2.4    DDM et rapports dentaires

·       Sagittal : Cl. I, II et III : 3 secteurs possibles ;

·       Vertical : infraclusion, béances, supraclusion (encombrement incisif <). ;

·       Transversal : diminution de l’espace disponible par endoalvéolie ou endognathie possible.

III.2    Evaluation radiologique de la DDM

-    Par microdontie : apex quasi // en position pré-éruptive en panoramique ;

-    Par macrodontie : Norma Latéralis – Latéral oblique – RA.

III.2.1    Norma Latéralis

III.2.1.1    Qualitatif

·       Secteur incisif :

·       3 se superpose sur 4 et 2 au lieu d’être entre ;

·       3 > inclinée en avant et couronne masque apex des 2 ;

·       Superposition complète des germes des 3 et incisives (mandibule ?) ;

·       RICKETTS : germes de 3 sur corticale interne de la symphyse.

·       Secteur latéral :

·       Inclinaison antérieure des PM apparaissant incluses ou enclavées ;

·       Superpositions de germes juxtaposés ;

·       Superpositions entre germes 5 et racine de M1 ;

·       Bouquet de germes 3-4-5 ;

·       Secteur postérieur :

·       Réduction de l’espace disponible des M2 et M3 ;

·       Superposition des germes de M2 sur racine M1 ;

·       Tables occlusales de M1, M2, M3 en courbe convexe, en arrière ;

·       Pincement des racines de M1 par couronnes proximales ;

·       M3 située en projection de la branche montante.

III.2.1.2    Quantitatif

·       Analyse du sens vertical : + FMA est augmenté + rotation postérieure => + l’espace osseux disponible sera restreint ;

·       Alpha et bêta de BOUVET : si diminue => présomption de DDM par excès ;

·       Evaluation de RICKETTS :

·       [face distale de M1> - plan ptérygoïdien vertical] : DDM post. si = âge patient + 3mm ;

·       [Xi – face distale de M2] > 26mm => pas de DDM post ;

·       [Xi – face distale de M2] < 20mm => présomption d’inclusion de M3 par DDM post.

III.2.2    Latéral oblique de 25°

-    Détermination de la DDM post. (surtout M3) : CROCQUET.

III.2.3    Latéral oblique 18° et 25° de roulis

-    Image Mlr est sans déformation => estimer DDM post.

III.2.4    Les clichés RA

·       Largeur des couronnes des germes ;

·       Diagnostic d’agénésie, de germes surnuméraires ;

·       Confirme une DDM soupçonnée à la téléradiographie.

III.2.5    La panoramique

·       Position des germes / apex / aux autres ;

·       Degré de rhizalyse des lactéales ;

·       Les images des apex en éventail ;

·       Position des canines ;

·       Orientation des tables occlusales ;

·       Enclavement, Inclusion.

·       Mais pas de diagnostic ferme sur DDM ou Agénésies.

III.2.6    Radiographie du poignet

-    Permet de distinguer DDM transitoire d’une DDM réelle en confrontant âge osseux et âge dentaire.

III.3    Etude des moulages

·       Secteur antéro-latéral :

·         Indice de NANCE : [mésial M1 – mésial M1] = espace nécessaire + espace disponible + dents non évoluées mesurées sur RA ;

·         Secteur postérieur :

·         Indice de RICKETTS ;

·         Indice de CHATEAU :

·         P10 = (diamètre MD de 1 + 4)*4.7 (au maxillaire) ;

·         P10 = (1+6)*3.85 ;

·         P10 (1+4+6)*2.84.

·         Indice dent / arcade de PONT (secteur incisif seul) : largeur maximum de l’arcade supérieure doit être égale à la moitié du diamètre bizygomatique osseux ;

·         Indice arcade / face de largeur d'IZARD ;

·         M3 : [espace rétro-molaire] < 8mm : défavorable.

III.4    Diagnostic différentiel

1)     Anomalie d'inclinaison des PA d'origine neuro-musculaire :

a.      Endo- et rétro-alvéolie peut créer ou aggraver un encombrement par diminution de l'espace disponible ;

b.     Exo- et pro-alvéolie peut augmenter ou compenser en totalité ou en partie un manque de place. Peut aussi masquer une DDM.

2)     Dysharmonie transitoire :

a.      En denture mixte et disparaît spontanément :

b.     Présence simultanée des dents les plus larges ;

c.      [diamètre MD des IV et V]-[diamètre MD des 4 et 5] > 2mm = dysharmonie transitoire.

3)     Discordance de maturation os – dent :

a.      Retard important de la croissance osseuse / croissance dentaire.

4)     Dysharmonie dento-dentaire (DDD)

-    L'indice de BOLTON :

·       Rapports d'ensemble des arcades complètes :

{E diamètre MD [36-46]}/{E diamètre MD [16-26]}>91.3 => dents mandibulaires trop large (et inverse) ;

·       Rapports du groupe incisivo-canin :

{E diamètre MD [13-23]}/{E diamètre MD [14 à 16 + 24 à 26]}>77.2 => dents antérieures trop large (pareil à la mandibule).

5) Anomalies génétiques :

-    T21 : Macrodontie, biproalvéolie avec diastèmes.

IV.    Conséquences thérapeutiques de la DDM

IV.1    Objectif de traitement de la DDM :

1)    Rétablir les contacts proximaux ;

2)     Reconstruire une occlusion équilibrée.

IV.2    Principes de traitement

-    Soit augmentation de l’espace disponible (pas d’extraction) ;

-    Soit la diminution de l’espace nécessaire (extraction).

IV.3    La décision thérapeutique

-    Se fait en fonction de :

1)     Importance de la DDM (évaluation qualitative et quantitative) ;

2)     Etiologie ;

3)     Stade de croissance ;

4)     Typologie ;

5)     Formes cliniques ;

6)     Etat dentaire ;

7)     Profil.

IV.3.1    Facteurs quantitatifs

1)     Le Lee Way :

a.      0.9 mm au maxillaire = 1.8 mm ;

b.     1.7 mm à la mandibule = 3.4 mm.

2)     L'encombrement :

a.      Mesure l'espace disponible (fil de laiton) ;

b.     Mesure l'espace nécessaire (diamètre MD de 5 à 5) (?).

3)     Le redressement incisif :

a.      Quantité angulaire de redressement prévue = x*0.8mm par hémi-arcade.

4)     La courbe d'occlusion :

a.      Indice de BALDRIDGE :

D = (1/2)x{0.48x(Dr+Dl+0.5)} ;

5)     Le redressement molaire :

a.      S'évalue à la radiographie en simulant le mouvement de version dentaire.

IV.3.2    Facteurs qualitatifs

1)     L'esthétique de profil :

·       La position de l'incisive inférieure ;

·       La lèvre supérieure varie en fonction de sa croissance et de la position des incisives maxillaires ;

·       La lèvre inférieure … idem ;

·       Recul de 1mm de la 1 => 1/3 à ½ mm de recul labial ;

o      Les typologies mandibulaire de croissance : Rotation postérieure : extractions => affaissement de la HEI ;

o      Rotation antérieure : contre indication des extractions.

·       Facteurs esthétiques et formes cliniques : Extractions de monoradiculées pour DDM antérieure ont un impact esthétique défavorable. Cl. II div. 2 au profil rétrusif : Extraction peut accentuer ce profil.

1)     Les facteurs neuro-musculaires :

o      Le traitement se fait en fonction de l'équilibre neuro-musculaire et des fonctions oro-faciales ;

o      Hypertonicité peut => une récidive ;

o      Troubles ventilatoires => souvent endoalvéolie. A traiter avant.

o      Levée de parafonction évite la récidive.

2)     Les facteurs parodontaux :

o      Hauteur de gencive attachée ;

o      Epaisseur de la corticale interne ;

o      Sujets à risque de maladie parodontale à traiter plutôt par expansion ;

o      Santé parodontale est un objectif majeur dans le traitement des DDM.

IV.4    Les moyens thérapeutiques

IV.4.1    Les traitements préventifs

1)     Encombrement type I : hygiène buccale, mainteneurs d'espace avec arc lingual et barre palatine, arc de NANCE ;

2)     Encombrement type II : barre linguale de 3 à 3.

IV.4.2    Les traitements orthodontiques

1)     La microdontie : multi-attaches pour fermeture des diastèmes mais récidive +++ => répartition des diastèmes pour que les rapports occlusaux soient équilibrés ;

2)     La macrodontie : but = augmentation de l'espace disponible par expansion sagittale et transversale :

a.      Meulage des bords proximaux : Stripping :

                                                    i.     Encombrement type I : non favorable ;

1.     utilisation du Lee Way ;

2.     meulage surfaces mésiales des C, IV et V ;

3.     pose d'un arc pour prévenir la diminution du périmètre d'arcade.

j. encombrement type II : expansion récidivante au maxillaire et limitée à la mandibule.

b.     Distalisation des secteurs postérieurs :

1)     Maxillaire : FEO, correction de cl. II et dérotation molaire ;

2)     Mandibule : souvent localisation canine => need augmentation de largeur d'arcade en direction sagittale (???).

IV.4.3    Les extractions

1)     Les extractions pilotées :

-    Méthode interceptive pour éviter ou simplifier un traitement ODF par extractions successives de dents lactéales puis de permanentes dans un ordre prédéterminé :

-        Indications :

-        DDM > 6-7 mm ;

-        Cl. I ;

-        Normo- ou hyperdivergence.

-        Contre-indications :

-        cl. I, rétro-alvéolie, supraclusion ;

-        cl. II div. 2 ;

-        cl. III ;

-        Hypodivergence.

-    Il existe les méthodes de HOTZ, TWEED et DEWELL, BEGG.

2)     Extractions en denture définitive :

-    Décision en fonction :

-        du diagnostic ;

-        de l'état dentaire ;

-        de la motivation ;

-        de la forme clinique ;

-        de l'équilibre esthétique.

-    Permettent un gain d'espace ;

-    ó moyen de décompensation des dysharmonies squelettiques en fonction du problème morphologique.

IV.5    Séquences de traitements

1)     En denture mixte :

- Si DDM majeure : extractions pilotées des lactéales et PM ;

 - Indications :

-        DDM majeur > 4-5 mm par hémi-arcade ;

-        Cl. I

-        Normodivergent ;

-        Pas de supraclusion.

Contre-indications :

-        Les incisives s'alignent spontanément ;

-        Problèmes parodontaux diminuent ;

-        Racourcissement et simplification de la phase multi-attache ;

-        Force naturelle pour mise en place des incisives ;

-        Diminution du temps de contention.

2)     En denture définitive :

- Cl. I : importance du repositionnement incisif et nivellement de SPEE.

Extractions 4 PM1 si DDM antérieure et biproalvéolie ;

Extractions 4 PM2 si DDM antérieure légère, profil rétrusif.

 - Cl. II : extractions en fonction de l'importance de la DDM.

4 PM1 si encombrement incisif et repositionnement incisif ;

34/44/15/25 si cl. II div. 1 + DDM antérieure et latérale + surplomb ;

si cl. II div. 1 + DDM majeur à la mandibule ;

si cl. II div. 2 : 4 PM1 et 4 PM2 si DDM importante (BEGG).

 - Cl. II hypodivergente : Edgewise : extraction 4 > pour repositionnement idéal des incisives > ;

extraction 5 <.

 - Cl. III : PM1 ou PM2. Ca dépend.

V.    Pronostic

V.1    Sans traitement

1)     Conséquences dentaires : rétention dentaire, caries, abrasions prématurées, fêlures, fractures ;

2)     Conséquences parodontales : gingivite (hygiène difficile), dénudation, absence ou le manque de GA, proximité radiculaire ;

3)     Conséquences fonctionnelles : prématurités, latérodéviations, proglissements ;

4)     Conséquences esthétiques : le préjudice => troubles psychologiques.

V.2    Avec traitement

1)     Stripping : caries proximales ;

2)     Extraction :

a.      Aggravation du profil concave ou de l’hypodivergence ;

b.     Rupture de la continuité d’arcade ;

c.      Problèmes pour la fermeture des espaces :

                                                    i.     Obtenir le parallélisme des axes des racines dentaires ;

                                                  ii.     Contraction de l’arcade et modification de l’ENM ;

                                                iii.     Réouverture partielle possible.

d.     désordres occlusaux en cas d’abandon de traitement.

VI.    Conclusion

-    L'évaluation de la DDM se base sur des critères qualitatifs et quantitatifs et permettent d'établir un diagnostic ;

-    Celui-ci est absolument indispensable pour toute décision thérapeutique ;

-    Les traitements sont multiples et adopté en fonction du stade d’évolution, de la typologie, de la forme clinique squelettique.